À propos de Nathalie Cuvillier

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Collaborer

Il y a un temps pour travailler sur soi, seule ou accompagnée, rencontrer des méthodes qui nous font évoluer. Et puis, il y a un temps pour collaborer et voir plus grand…

J’ai beaucoup appris, cheminé, exploré des techniques pour me connaître et devenir ce que je suis maintenant. C’est vers l’âge de 18 ans que je me suis éveillée à la lecture plus « psychologique », du bien-être, avec des méthodes plus alternatives même si je devenais infirmière en parallèle. J’ai plongé dans un monde, que je crois avec le recul, avoir délaissé depuis plusieurs vies ou années. Tout ce monde me poussait à revenir vers moi, mes souvenirs, mes mémoires, mes acquis des temps anciens. Je me suis beaucoup dispersée sur ce chemin, croyant me trouver. Avec ma vision actuelle, je crois que je suis allée retrouver toutes ces parties de moi éparpillées que j’avais abandonnées ou laissées de côté pour toutes sorte de blessures, croyances ou de traumatismes. J’ai vraiment et sincèrement aimé re-découvrir tous ces aspects de moi.

Mon puzzle semble bientôt complété. Je rentre à la maison le coeur léger et les bagages pleins de belles réalisations et d’enseignements. Un élan me pousse à collaborer avec une commune-idée, une communauté, un ensemble de personnes qui ont a coeur le même rayonnement que ma destinée. Je suis pleine de talents et de capacités, j’ai souvent eu du mal à lâcher l’un par peur de perdre l’autre. Je comprends qu’ils sont tous inter-reliés et font partie de mes fondements… je ne peux donc pas les oublier. Mon cheminement personnel m’a permis de voir clair en moi. J’ai le goût de partager mon savoir en collaboration avec d’autres âmes qui ont l’élan d’être là dedans. Je ne sais pas quelle tournure cela prendra. Je souhaite simplement faire cette demande ici maintenant à l’univers: « Univers, il est commandé de recevoir votre votre aide ouvrant mon coeur à la confiance, la foi, à l’amitié, en gardant les frontières saines pour être dans ma vérité et avoir un esprit ouvert à l’inspiration, mais soutenu et assisté pour créer et trouver des collaborations fructeuses, joyeuses et épanouissantes dans la conscience. » Merci, Cela est fait.

Sereinement, je souhaite collaborer avec ceux et celles qui ont a coeur la périnatalité, le bien-être de bébé, maman avant et après l’accouchement. Je suis déjà dans ce bel élan depuis quelques années. J’aimerais agrandir cette communauté d’âmes soeurs et offrir la conscience à celles qui portent, nourrissent, mettent au monde la vie. Il y a tant de petites et grandes choses à réaliser pour faciliter chaque espace de la maternité.

Je quitte l’espace de la femme menstruée pour marcher vers la femme ménopausée. Je suis très heureuse de toutes les merveilleuses expériences acquises au cours du temps. Ma femme est en train de se transformer. La voix de la femme sage est devant moi. Chaque pas est une bénédiction pour aller rencontrer la femme grand-mère que je deviendrais. Tout est un cycle, un cycle de changement, de continuité. En suivant l’énergie de cette voie, je perçois que créer des liens, des filaments de conscience en lien avec la naissance est requise pour éveiller notre monde à plus d’humanité joyeuse.

Je ne pensais pas que ce billet prendrais ce tournant qui me surprenant! Toujours est-il que mars arrive demain et voilà ce qui vient…

Je vous souhaite donc un heureux mois de mars sous les hospices de cette planète ô combien masculine.

Février était la porte pour faire entrer l’amour. Mars dans sa fougue du guerrier va nous aider à nous propulser avec ses bombes d’amour! Attention ça va brasser! tant que Venus ne viendra pas le rejoindre y aura du mouvement. Le 20 mars annoncera l’arrivée du printemps…nous découvrirons notre terre de son manteau blanc pour laisser la vie renaitre en son cycle naturel.

Bon mois de mars, chères âmes.

Nathalie C.

Collaborer2023-02-28T14:21:31-05:00

Convergence

Convergence

Le mois de janvier a été un mois de recueillement, d’intériorisation, de conscience et de solitude pour moi. J’ai plongé dans plusieurs lectures intérieures et extérieures qui m’ont fait prendre conscience que beaucoup de mes choix de vie étaient pris dans la divergence de ce que je suis. Imaginons un cercle, je prends mes décisions sur le pourtour du cercle, est-ce totalement moi? Imaginons maintenant le centre du cercle, je suis centrée, alignée avec ce que je suis, mes choix reflèteront-ils ce que je suis?

Une foule d’images sont remontées en ce sens et j’ai pu voir là où je me perdais. Je ne dois pas être la seule à agir ainsi. Nous nous dispersons facilement. Revenir en son centre n’est pas toujours confortable et agréable car cela demande ancrage et accueil. Pour accueillir, il est préférable d’être disponible à recevoir et ce n’est pas toujours le cas! Je sens que ce chemin a besoin de s’enraciner en moi et je sais que les prochains mois vont m’y aider. Qu’en sera-t-il de février?

Février est une période dans le signe du poisson, des émotions. Ce n’est pas pour rien que l’ange Valentin a décidé d’y ancrer son amour. Dans le ciel de février peu de rétrogradation, alors moins de turbulences au programme, plus de compassion. Un temps pour s’aimer et ancrer les belles consciences de janvier dans cet état de bienveillance. Je te propose en tant que femme, de venir te déposer dans un rituel au féminin pour activer cette conscience de la convergence: de revenir en ton centre dans cet amour bienveillant envers toi. Un rituel simple et enveloppant où chacune pourra s’exprimer sur sa réalité et enraciner ses intentions, soutenue par la médecine du cacao. J’ai pour cette occasion spéciale un cacao emprunt de l’énergie « d’enfanter le monde ». Alors que souhaites-tu enfanter dans ces prochains mois dans ton monde? Le cacao est la médecine du coeur. Il aura toute sa place dans ce rituel.

Mi-février, je vais poursuivre la formation de Thêtahealing dans un module d’approfondissement. Je ne t’ai rien proposé en ce sens…pour le moment, j’ai besoin d’intégrer et vibrer cette technique pour moi et de me laisser le temps de percevoir sous quelle forme j’offrirais ou non cet accompagnement. C’est un merveilleux outil que j’utilise tous les jours. Je perçois que tout n’est pas encore convergent en moi…soyons patient.

Je plonge avec joie dans deux groupes de massage bébé et un cours de yoga prénatal pour une période de cinq et sept semaines, gratitude infinie pour ce mouvement de vie avec le vivant. Porter la vie en dedans est tellement emprunt de miracles. La soutenir et la voir grandir en dehors est parfois épuisant mais en même temps tellement un pur bonheur. Me retrouver dans ces espaces de partage me permet de m’ancrer davantage dans ma convergence.

La convergence est le contraire de la divergence. Combien de fois en une journée, sors-tu de ta convergence pour aider, faire, avec/pour les autres, te disperser, t’inquiéter, aller dans tes peurs? Est-ce plus important de t’inquiéter ou d’être convergent? Qu’est-ce qui t’attire si ardemment en-dehors de toi-m’aime?

Il n’y a pas de solution sans action alors pourquoi ne pas commencer par commander quotidiennement la convergence même si tu ne sais pas comment faire! Chaque respiration prise en conscience, est un début en ce sens: Revenir vers TOI.

Je te souhaite un espace temps en février pour prendre conscience de la convergence qui est là et qui n’attend que toi.

N’oublies pas la tendresse de t’accueillir là où tu es, non pas dans la polarité du jugement mais bien dans cette convergence bienveillante.

Gratitude, Nathalie C

 

Convergence2023-01-31T08:28:16-05:00

Respirer, Prier, Méditer…

Respirer « avoir un moment de calme, de répit »

Prier: « élever son âme vers Dieu par la prière »

Prière: « paroles par lesquelles on s’adresse à Dieu »

Méditer: « soumettre à une longue et profonde réflexion »

Nous sommes de plus en plus pressés, de plus en plus athées. La prière a disparue et la méditation a pris le dessus. Plusieurs études démontrent que la respiration,  la prière et la méditation sont bénéfiques pour le corps et l’esprit. Que l’on soit adepte ou non à un « Dieu », il est important à mon sens de garder contact avec cette essence, notre essence. Cette essence divine en nous ou à l’extérieure de nous.

Nous nous perdons trop souvent dans les méandres de la vie et notre âme crie de n’être pas entendue ou être délaissée. Revenir vers soi est une démarche emprunte d’humilité et de bienveillance. Respirer, prier ou méditer, sont des heureux moyens simples de connecter avec notre divin.

Pourquoi parler de cela aujourd’hui? Je me laisse guider par ce qui est. Cela est monté comme un élan du coeur. Partager mon essence divine avec la tienne et te permettre de renouer simplement avec ce toi fragmenté. Nous sommes constamment sur-stimulés. S’arrêter n’est pas vain. Quand nous le faisons, nous restons connecter à la télévision ou nos internets et nous nous oublions. Et plus nous nous déconnectons, plus cela devient un effort pour revenir vers notre essence. C’est alors que le corps parle et que la mal à dit peut s’installer incidieusement.

Respirer, me connecte à mon corps, le sens de la vie. Sans respiration, je ne suis plus…

Prier amène cette dimension divine.

Méditer nous parle de réflexion…quand je médite, je ne tombe pas dans mes pensées pour les analyser et réfléchir. Je me laisse infuser dans ce qui est pour capter l’essence de ce qui veut être révéler. Est-ce que cela m’amène à la réflexion? Je ne crois pas. Pourtant, quelque chose de profond se déroule en moi pour mettre en lumière des aspects de moi.

Quand j’entre dans une église ou une cathédrale, tout mon corps et mon âme se mettent en branlent, non pas pour méditer mais bien prier avec quelque chose de plus grand. L’énergie du lieu m’amène à me déposer, respirer, m’intérioriser, me laisser toucher et recevoir du néant. Néant qui n’en est pas un, car il est plein. Plein de bienveillance pour celui ou celle assise sur le banc.

C’est vraiment particulier, comme indicible. Je sais au fond de moi, que ces espaces sont nourrissants et inspirants. Alors peu importe ce qui te parle, l’important est de trouver ta voie, ton essence et le moyen de la nourrir régulièrement.

En cette fin d’année, où énormément de choses difficiles se déroulent devant nos yeux impuissants, je crois qu’il est important de revenir vers nos essences et de les rassasier de notre divinité. De nourrir nos âmes de l’oxygène vivant. Qu’importe le chemin, pourvu que le résultat soit là pour toi. Ne t’oublies, pas. « Charité bien ordonnée, commence par soi-même. »

Laisses-toi respirer, prier, méditer ou marcher vers toi. Ne t’abandonne pas.

Je te souhaites une heureuse année 2023.

Douceur, bonheur et bienveillance

Nathalie C.

Respirer, Prier, Méditer…2022-12-31T09:54:10-05:00

Douceur et lumière

Nous entrons dans l’espace de l’avent. L’avant Noël et sa magie. Noël et sa féérie lumineuse et joyeuse.

C’est comme si mon corps et mon âme aspiraient à cette lumière et cette douceur plus que jamais. Comme s’il était temps de me revêtir de ma plus belle lumière pour inonder le monde trop noir des dernières semaines. Nous avons chacun la possibilité d’incarner cette lumière et cette douceur pour notre plus grand bien. Usons de notre unité et originalité pour mettre en mouvement cette matérialisation.

En ce mois de décembre, les différentes sessions de cours vont prendre fin une à une, pour laisser place à profiter de l’extérieur et des petits bonheurs en famille. Je vous souhaite par avance de merveilleux moments de présence consciente avec les vôtres. Il n’est pas toujours facile de composer avec la famille et ses disparités, mais au fond nous sommes liés par la possibilité de pouvoir transformer et aimer encore plus grandement ce que nous sommes individuellement.

Je vais plonger dans l’univers du Thétahealing en cette première fin de semaine de décembre, j’ai hâte de découvrir cette nouvelle technique…Je ne sais pas encore où tout cela me mènera mais je suis sure que d’une façon ou d’une autre vous en profiterez le moment opportun! Restez à l’affut de ce qui pourra naître…

Et puis, il viendra le temps de faire le bilan de l’année…toutes ces belles réalisations accomplies, toutes ces nouvelles rencontres, tous ces passages plus ou moins facile à pas sait. Encore une année riche qui a filé. Je me sens vraiment choyée de pouvoir réaliser tout ce qui me tient à coeur, de partager avec vous chers lecteurs, lectrices. Cet automne a été pénible sur plusieurs aspects, je sais que je ne suis pas la seule à avoir passé des ponts plus ou moins longs. Sachez que chacune de vos présences dans ma vie est lumière et douceur pour mon coeur. Sans ces liens tissés, je sais que ma vie ne serait pas la même. Gratitude infinie.

Il est facile de se retrouver dans la noirceur et de s’y perdre. Choisir la lumière est un choix quotidien. M’envelopper du manteau de la douceur est un heureux bonheur. Je vois ce rebozo autours de moi. Tous ces petits fils tissés serrés ensemble pour créer la beauté et l’enveloppement doux qu’il procure. Ne sous-estimons pas la force d’être inter-relié et peu importe la distance, osons nous unir d’une façon ou d’une autre.

Que ce mois de décembre, soit lumineux et doux.

Que nous puissions, dans notre force incarnée, nous permettre d’être encore plus.

Que les fêtes de fin d’année soient un joyeux mélange de bonheur pour chacun d’entre vous.

Sincèrement et tendrement, Nathalie

Douceur et lumière2022-11-30T18:39:24-05:00

Le pont

Il y a des mois dans l’année qui font des ponts entre deux énergies bien distinctes. C’est le cas de notre mois de novembre.

Il est ce pont entre l’automne effeuillé et l’hiver qui n’a pas encore revêtu son manteau blanc. C’est ce mois un peu déprimant, entre un avant obscur et un après lumineux. Comment se sentir bien entre ces dualités? Les dualités ne sont que des illusions pour nous emmener loin de notre unité. Certes, elles existent dans cette réalité qui la maintient en vie pour que nos ayons la perception d’être pris. Le voile est là pour nous brouiller l’esprit. Que dit votre coeur à ce moment précis?

J’ai vécu un mois d’octobre lourd et pénible. Un tas de pierres du passé m’ont assailli. Tout n’est pas fini. Par contre, je sais que ces énergies m’amènent à me libérer et me permettre de mieux assumer ma lumière et puissance intérieure. Comme si des verrous longtemps bloqués venaient de s’ouvrir pour laisser passer la clarté.

« La vie mettra des pierres sur ta route. A toi de décider d’en faire des murs ou des ponts. » Coluche

J’ai lu cette phrase ce matin…un hasard, une synchronicité? peu importe, elle m’ouvre une porte. J’ai le choix d’agir en victime ou l’opportunité de changer la donne pour aller vers un ailleurs meilleur. Durant ces dernières semaines « difficiles » j’ai eu à mes côtés des êtres compatissants, aimants et aidants auprès de moi. La racine du mal m’a empoisonnée, car mon mental ne comprenais rien. Aujourd’hui, je perçois que cela m’amène à me sortir de vieux schémas limitants et de relations toxiques abusives que je souhaite geai-rire et laisser aller. Rien n’est vain, les ami(e)s. J’aurais préféré choisir la voie d’aisance et de joie…il semblerait que les circonstances extérieures avaient besoin de m’éveiller autrement.

Je ne suis pas en mesure de tout voir. Par contre, cette phrase de Coluche me donne la conscience que nous créons souvent nos propres prisons, limitations. Il y a des ponts. Des ponts qui mettent plusieurs mois à construire, d’autres qui sont de jolis opportunités de créer un nouvel univers et d’aller vers plus de lumière. Décembre avec la neige et Noël, nous invitent à rayonner cette lumière. Patience, chère âme, tu es sur le chemin.

De l’autre côté… »je vis pleinement chaque étape de ma vie dans l’acceptation totale, car une épreuve est le pont vers une compréhension qui m’amène à la réconciliation intérieure. je vis donc chaque instant dans l’accueil en conservant la foi. je sais que de l’autre côté, il y a toujours la Lumière. »

Je sais que je ne suis pas la seule à avoir été ébranlée durant les dernières semaines. Les astres ont beaucoup contribué à ce chaos. Le chaos reste inconfortable et déstabilisant, il est aussi créateur. Le courage d’être soi et d’avoir confiance en soi est un ciment indispensable dans ces moments. Je me souhaite, je nous souhaite de continuer notre merveilleux chemin en croyant en chacun. Ne restons pas aveuglés par la blessure, allons au-delà de ce qu’elle éveille en nous. La division n’est pas salutaire. C’est ensemble que nous pouvons générer quelque chose de plus grand.

Que ce mois de novembre soit l’étoile dans le ciel, pour nous guider vers la lumière. Qu’il soit le pont sur cette terre, pour aller de l’avant avec le coeur et la conscience emplis de clarté.

Je te te vois, merci d’être là.

Nathalie

Le pont2022-10-30T10:58:23-04:00

Les trois soeurs

Connaissez-vous l’histoire des trois soeurs?

Dans les traditions amérindiennes, dans la terre, on retrouve les trois soeurs: maïs, courge et haricot. Ces trois graines étaient la base de l’alimentation des amérindiens. Elles se conjuguent et se partagent à souhait dans les mets, la terre car elles s’offrent leur alliance comme épanouissement de leur force contre les ennemis du jardin. Elles se récoltent et se sèchent pour la périnité durant l’hiver.

En cette saison automnale, le temps de la récolte est venue. Chacun y va de ses préférences: pommes, citrouilles, raisins ou courges de toute sorte, un vrai festin! Nous avons, nous aussi, nos trois soeurs préférées…

De la cueillette au changement de couleurs, tout est une invitation à remercier la terre pour ces fruits donnés et les graines à venir.

L’action de grâce est d’ailleurs cette invitation à remercier l’abondance et danser en joie familiale ce mouvement du feu qui s’éteint pour laisser place à la neige qui s’en vient. Partager cette récolte avec les siens et se préparer doucement à hiberner.

Pour ma part, je suis dans un mouvement de reliance avec ce foisonnement à transmettre ce que je sais, ce que je suis. Cet automne est chargé en cours, travail et j’ai peu de temps pour me poser. Je profite de cette journée d’automne pour prendre le temps de vous écrire et partager ce qui m’habite. L’abondance de demande est là dans mes occupations professionnelles. J’ai toujours pris du temps pour moi et fais le choix de travailler à temps partiel. Même si les opportunités sont là,  je garde le choix de dire « non » ( même si c’est pas toujours facile!), pour me laisser l’espace de connexion si cher à mon âme. J’ai tant besoin de rester connecter au coeur du vivant.

Ne pas respirer dans la nature me manque…je n’arrive même pas à concevoir de toujours courir après le temps et ne pas me baigner dans les couleurs bien installées de mère nature. Alors, sûrement, vous irez avec votre famille, cueillir les pommes et savourer le jus sucré de ce fruit défendu…vous infusez dans la panoplie de rouge-orangé et humer la terre humide et fraîche des forêts empourprées.

Le chemin de l’automne est souvent signe de deuil. On tire un trait sur le feu de l’été pour plonger dans la sénescence de la nature qui tire sa révérence. Au fond de moi, certaine partie meurt. Mes feuilles tombent dans ma terre, pour la nourrir d’introspection et de réflexions. Toute cette agitation devient calme et méditation, pour m’inviter à entrer dans mon intériorité. Allumer le poêle à bois devient le rituel du feu sacré pour embraser la flamme de mon coeur. Et ainsi, garder le feu vivant en moi jusqu’au printemps…Le noir, signe de désespoir, devient mon isoloir. Un refuge pour lire, écrire et m’offrir des activités en dedans.

Octobre est cette invitation à se préparer, récolter et partager ce que nous avons semé.

Pour cette session de yoga d’automne, j’ai composé une réflexion, comme une ligne directrice pour nous permettre d’avancer doucement vers nous-même jusqu’aux fêtes de Noël. Si tu as le goût de nous rejoindre dans cet espace yogique et méditatif, n’hésites pas à me contacter. Il reste de la place au coin du feu dans notre salle de yoga. Mes lectures d’été m’ont inspiré à créer ce « guide line ». Il me semblait important de mettre cela en perspective, en mouvement  à travers notre session de yoga. Àa la fois pour me renouveler, nous inspirer et aussi, nous offrir une réflexion sur soi et le monde. Nourrir le vivant autrement…

Mes fleurs d’été sont dans mon séchoir. Il me reste à les mettre en pot. Mes trois soeurs: lavande, souci, tabac, sont accompagnées de mes trois « M » ou « aime »: mélisse, menthe et mauve. Demain, j’irais cueillir le raisin sur les terres de l’île pour aider au vignoble…une autre expérience que je me souhaite enrichissante.

Je vous souhaite un mois d’octobre riche et abondant en saveurs, rencontres, partages et douceurs avec vos trois soeurs.

Nathalie, votre soeur de coeur.

 

Les trois soeurs2022-10-01T09:51:25-04:00

Porter bébé dans ses bras

Bébé est né. C’est un plaisir, une joie de le prendre et de le porter dans nos bras.

Un geste simple et bienheureux qui nous transporte au coeur de cette relation naissante à l’extérieur.

Bébé vient de sortir de sa bulle utérine de douceur, envelopper dans son étreinte amniotique et dehors c’est la gravité qui l’assaille. Il a besoin, dans les premiers mois, de se sentir contenu comme il l’était dans le ventre de maman. Les bras vont être cette contenance aimante et rassurante tout au long de son développement. Le premier sens qui prend vit pour lui est le toucher. Dès la septième semaine de gestation, il peut percevoir avec sa peau. Quand il découvre le monde ex-utéro, le toucher peut être rassurant ou hyper incommodant. Le toucher sous forme de pression enveloppante va lui permettre de structurer un certain schéma corporel qui est encore morcelé.

En prenant bébé dans les bras, il y a un dialogue tonique qui va se mettre en place. Comme une danse en mouvement subtil où bébé va s’ajuster et adapter sa posture à votre propre corps. Le tonus de l’enfant est un reflet de son bien-être affectif. Ce tonus est un langage corporel, une compétence corporel que bébé possède pour lutter contre la gravité et tranquillement se muscler. En observant le corps de bébé, voyez comment votre propre corps s’adapte et souhaite offrir à bébé un nid de tendresse douillé.

Souvent, trop souvent nous venons par réflexe, prendre bébé sous les bras. Emprunt d’amour et de bienveillance, nous l’élevons dans les airs pour le rapprocher contre notre coeur. N’y a-t-il pas plus doux et enveloppant pour prendre un enfant? Nous imitons, nos copions ce que nos parents, grand parents ont fait bien avant nous. Moi-même, j’ai pris Noé tant de fois sous les bras. Ne nous jugeons pas!

J’ai appris récemment que cette méthode n’est pas une contribution pour le corps de nos bébés. Les bébés ont de compétences innés, des réflexes et une position naturelle. Dans le ventre de maman, neuf mois il est resté le dos en enroulement, bien lové dans l’utérus en toute sécurité. Sortir de ce cocon fut une épreuve. Il continue de sentir l’insécurité, tant son espace est grand et que la conscience de son corps est encore limitée.

Il convient de continuer à sécuriser son environnement. Le prendre dans nos bras fait partie de ce doux recueillement. Prendre l’enfant sous l’épaule, rapprocher le tronc et tenir sa base fermement en le plaçant le plus haut possible collé contre soi est enveloppant et réconfortant. Placer un main dans son dos et l’avant bras sous les fesses quand vous avez trouver votre confort permet tout simplement de maintenir ce contact étroit avec respect.

L’enroulement contenu par le toucher et le mouvement est un prolongement de ce qu’il a vécu dans l’utérus de maman. Lui donner des points d’appuis sans pression active dans son enroulement va lui permettre de se developper à son rythme et tranquillement lui offrir l’opportunité se dérouler pour aller vers un déploiement du dos et une posture plus droite.

On dit que cela prendre neuf mois à l’extérieur du milieu utérin pour que bébé développe ses capacités à devenir cet humain confiant.

Prenons le temps de prendre nos enfants dans nos bras. Cela fait partie de ses apprentissages et de son développement. Soyons conscient de notre posture, pour ne pas nous blesser et permettre aux touts petits de s’épanouir dans nos bras avec joie et respect. L’attachement qui nait de ce portage dans les bras construit l’avenir émotionnel confiant de la force à être. Ne sous-estimons pas la puissance et la force de ce geste inné. Ouvrons nos bras avec douceur et coeur pour donner cette base sécurisante à cet être en devenir.

Que la vie soit joyeuse en portant bébé dans vos bras.

Nathalie,

Lokamata, naitre en conscience

Porter bébé dans ses bras2022-09-12T10:05:25-04:00

Sept-tendre

Nous entrons dans les énergies de septembre. Un mois portant la vibration du sept tendrement: sept-tendre.

Je nous souhaite à tous et chacun, un mois de rentrée doux et tendre. Vers l’opportunité de vivre réellement ce que nous souhaitons vibrer. Nous avons été contenus, encabanés et « ligotés » par des contraintes ces deux dernières années. Nos enfants intérieurs et nos enfant-tés, ont souffert de ces rentrées en virtuel. Allons-nous entrer dans ce nouveau mois avec plus de légèreté?

Tendrement, je voudrais te rappeler que tu as le choix de fouler le chemin de la tendresse ou de la souffrance. Le sept porte la vibration de l’expression que nous sommes tous capables d’atteindre un équilibre harmonieux complet sur Terre. Pour cela, nous devons être prêts à combiner la force de volonté à la fois de notre esprit logique et analytique, et de notre esprit plus spirituel et mystique. L’union ou le yoga n’est pas un objectif. C’est un choix de tous les jours, une expérience. On nous apprend la division et la soustraction par la dualité mais trop peu la combinaison à créer avec ce qui est. On retrouve le chiffre sept est dans les symboles du monde: les 7 vertus, les 7 chakras, les 7 merveilles du monde…si nous nous offrions sept merveilles en cadeau?

C’est magique et magnifique de décortiquer le monde et de voir que tout est inter-relié. Il n’y a rien pour rien…

Il est temps de nous mettre au diapason de notre vibration à être ce que nous sommes avec tendresse et bienveillance. Nous avons vécu le mouvement du feu avec l’été et la rentrée nous « oblige » à remettre les pieds dans nos petits souliers de la routine. Et si ces souliers pouvaient être plus grands, que choisirais-tu de vivre? Est-ce que cette rentrée pourrait être différente?

Le chemin des écoliers n’est pas toujours simple. Que tu aies des enfants ou non, il nous ramène sur notre propre chemin d’évolution et de discernement.

L’apprentissage fait partie de l’école de la vie. Les structures établies ne sont pas toujours adaptées à nos modes de pensées ou d’être. Chacun a sa façon d’apprendre et de se cultiver. Pourtant notre savoir est inné et tellement plus grand que ce que l’on a bien vouloir nous faire croire. C’est parfois un déchirement pour mon coeur de mère de voir aller mon fils dans ce dédale scolaire. Je me rends bien compte que cette structure lui permet la socialisation et de nombreux cheminements. Par contre, je perçois aussi le manque de cohérence consciente qui pourrait faire une différence. J’ai moi même avancé dans une structure scolaire encore plus rigide. Avec le temps, je prends conscience que cela m’a contenue dans des espaces petits de moi. Prise dans une boite dans laquelle je souhaitais être alors que cela n’était pas moi. Je continue à espérer que je puisse faire une différence en étant moi…de plus en plus, en choisissant consciemment de ne plus rentrer dans la boîte si bien préparée, à me contenir et m’éduquer!

Je ne détiens pas la vérité, ni la solution. Chacun y va de son propre chef pour faire les choix les plus légers pour lui.

Je vous souhaite donc la santé pour avancer, la conscience pour choisir, la joie pour célébrer le vivant et un joli mois de septembre en couleurs et en douceurs.

Nathalie

 

Sept-tendre2022-08-31T21:19:36-04:00

Le fou

Le fou est souvent jugé, spolié et dénoncé. Autrefois, on le psychiatrisait. Dans les cartes du tarot, le fou est notre allié. Il nous invite à sortir des sentiers battus pour explorer le monde avec la vision au delà du contrôle et des croyances. Il part le coeur léger et remplit de joie vers de nouveaux projets, fidèle à lui-même dans sa vérité. Il laisse la vie le guider avec confiance et légèreté.

Je suis présentement dans ma période pré-anniversaire. Ce mois avant ta date de naissance est souvent emprunt d’une saveur particulière pour l’année qui s’en vient. Je me sens privilégiée de vivre ces moments avec joie et douceur en continuant me à connecter à ma vérité. J’ai envie que cette nouvelle année soit folle! De l’aventure, des surprises, des joies et cette légèreté d’être moi!

J’ai le goût que l’énergie du fou, prenne place dans mon quotidien. Que la voie ne soit pas toute tracée et que mon contrôle prenne le vent du changement. La vie est généreuse et j’aimerais m’y abandonner encore plus…goûter l’abondance et danser les énergies du moment. Je sais que tout le chemin des dernières années m’a permis de lâcher pour aller en ce sens. J’aimerais en faire mon essence…

Pas de définition, pas de contrôle, pas de norme, juste le savoureux plaisir de faire l’expérience de…

Je ne dis pas que cela sera facile tous les jours…je sème mes graines pour cette nouvelle année qui fleuriront avec le temps…

Être fou peut revêtir plusieurs couleurs: pour l’un, ce serait de sortir les poubelles en bobettes, pour d’autre, d’escalader le Machu Pichu…et pour toi? Quelle allure prendrait ta folie? Que ferais-tu de plus fou aujourd’hui, si tu te le permettais?

Je crois que je vais commencer une liste de folleries! une par jour pendant 365 jours, une joyeuse prescription, non????

Nos vies sentent parfois la boule à mite, alors c’est peut-être le temps de sortir les vieux vêtements et d’essayer de vivre autrement! Le mois d’août est un mois que j’aime beaucoup, nous sommes encore dans l’été mais déjà les énergies de la nature oeuvrent aux récoltes et à la préparation pour la prochaine saison. Les soirées sont plus courtes et la lumière change…le soleil y est toujours bon. Je suis née à la mi du mois. Je suis reconnaissante d’avoir choisi cette date pour naître en ce monde. À mi chemin entre la fin de l’été et le début de la rentrée. C’est comme prendre conscience que j’aime être au milieu des choses, des événements.

Je ne sais pas si le mois d’août sera fou. Nous avons vécu deux années de folies qui nous ont poussé à prendre conscience et voir le monde différemment. Je ne souhaite de poursuivre la route avec l’énergie du fou dans son côté lumineux et tendancieux. Si vous ne faites pas ce choix, pas de soucis. Je me ferais un plaisir de pimenter ma vie et vous inviter à y ajouter votre grain de folie!

Je vous souhaite un mois d’août emprunt de douceur et de fructueux bonheurs.

Vieillir est une chance qui ne repasse pas, alors je compte bien m’amuser et profiter des opportunités.

« Le Passé n’a pas de prise sur moi car je suis prête à apprendre et à changer. » Louise Hay

Bisous à toi qui me lis avec ton coeur,

Nathalie

 

 

Le fou2022-07-31T11:21:56-04:00

Graine d’humanisme

« Humanisme: Philosophie qui place l’homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. »

Sommes-nous des humanistes?

Il y a quelques jours j’ai remis les pieds dans un hôpital pour accompagner une maman à mettre au monde ses jumelles. Cela faisait une éternité que je n’avais plus côtoyer le monde hospitalier. J’y allais avec nervosité et ouverture. Je me suis rendue compte à quel point l’humain qui soigne peut limiter la vision du soin par ses propres peurs et limitations. Les structures nous enferment dans des espaces clos qui ne nous permettent pas toujours d’être totalement qui nous sommes. Et être qui nous sommes, demande parfois également beaucoup de courage et de bienveillance envers nous-même.

L’aspect médical peut devenir une façade, un bouclier, une barrière pour se protéger. Et les choix qui en découlent, ne sont alors pas toujours en adéquation avec l’humanisme qui devrait circuler en chacun de nous. Quelle partie de vous prenez-vous pour vous protéger de vous-même? C’est incroyable de percevoir qu’une seule personne, par sa résistance au changement, peut influencer une situation.

Aujourd’hui en vous écrivant ces mots, je souhaite vous faire prendre conscience que chacune de nos limitations peuvent donner un tout autre sens aux choix que nous faisons. C’est à la fois magique et apeurant…Je suis persuadée que nous avons en nous ces graines d’humanisme et de bienveillance envers les nôtres. Pourtant chaque espace où nous luttons et nous nous défendons de nous m’aime, est une limitation à notre propre évolution.

Tout n’est pas clarté et conscience. Que serait un monde sans ces deux lumières?

Qui peut me donner accès à moi, si ce n’est moi?

Chacun y va de ses expériences et connaissances. L’humaniste en moi, aimerait voir germer les graines de l’humanisme au delà des structures et limitations. Que serait le monde hospitalier ( « hospitalier: Où l’on trouve facilement l’hospitalité, où l’on est accueilli, traité avec générosité » définition originelle) avec plus de conditions hospitalières? J’ai vécu un beau moment d’égalité en toute sincérité et humanité dans cette expérience d’accouchement. Mais j’ai aussi été ébranlée par le choix tranché d’un monde emprunt de raisons et justifications médicales pour ne pas avoir accès à cette même humanité. Rien n’est parfait, bien sûr. Qu’est-ce que ça prendrait pour que chaque espace de moi, reçoive la conscience de tout cela?

Vivre avec les lunettes roses du monde parfait, n’est pas conscience. Combien de fois, je reste bloquée dans mes illusions pathétiques de cette réalité convoitée? Tout peut devenir un heureux cheminement, quand je reste consciente de mon humanité. Tout n’est pas tout rose ou tout gris. Une palette de couleurs nuancent mes perceptions et ma réalité. Je remercie la vie et les expériences créées de me faire évoluer. C’est au début réactionnel et puis l’espace s’élargit pour un laisser être plus conscient, emprunt de gratitude.

Il n’y a rien pour rien!

Continuons à oeuvrer à observer nos comportements et nous permettre de développer cet humanisme en semence.

Nous sommes les gardiens de ces espaces sacrés. Que notre humanisme nous pousse à grandir et évoluer avec les nôtres dans le plus grand des respect.

Beau fin de moi, mois.

Lokamata, Naître en conscience

 

Graine d’humanisme2022-07-25T11:27:03-04:00
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