On est déjà rendu là…juillet et l’été!

En écrivant ces mots, mon corps me dit qu’il a en vie de vert. Du vert dans tous les sens du terme.

Partir en nature et juste respirer le bon air!

Manger les légumes verts du potager bien frais.

Me mettre les pieds dans l’herbe en rosée du matin.

Chanter et m’élever au dessus de la cimes des arbres et voir au delà de ce que cette réalité souhaite m’imposer.

Bouger et marcher dans les sentiers encore inconnue de la forêt.

Vivre et goûter ma vraie nature cet été!

Comment? Par où aller? je m’en fou…suivre l’air du temps…

Je me suis infiniment reconnaissante de m’ouvrir à la magie des plantes, des arbres et des esprits de la nature. Je perçois de plus en plus cette connexion simple et nourrissante d’être avec et en présence en captant les énergies et la vibration que la nature m’offre. C’est un espace de joie et de simplicité enfantine que nul de devrait se permettre d’oublier…

Ce mois de juillet, m’invite à plonger et m’infuser dans ce vert chatoyant, enivrant et exaltant. Communiquer avec le vert pour aller vers…et co-créer quelque chose de plus tangentiel et naturel avec mon environnement. Créer un jardin vivant et conscient. Je suis heureuse et touchée de voir que de plus en plus de familles font un potager et sèment avec les enfants l’espoir de voir grandir la vie et de s’en nourrir. Cela est une ouverture à l’apprentissage de la contemplation, de la patience et de la persévérance. Une satisfaction à cueillir les fruits du labeur et de goûter l’essence de l’énergie investie.

À l’épicerie tout semble simple et sans effort, juste prendre et payer…en faisant, c’est une autre dimension de la phénoménance du vivant qui est présent. Se mettre au vert n’est pas juste une question politique ou de sens sociale, c’est être et goûter à la puissance du vivant en action. Se connecter à sa terre, son jardin, son essence et tout le processus de la maturation d’être et de vivre en comme-union avec ma vraie nature. Finalement, qu’est-ce qui est essentiel, ici et maintenant?

Les mois d’isolement ont été des mois de labeurs et de tourments, à remuer et labourer les surfaces fragiles de nos vies guider par l’envie. Toutes sortes de résidus sont remontés à la surface et il a fallu apprendre à regarder et sentir les blessures du passé. Aujourd’hui le sol est prêt à être ensemencer avec les graines d’un nouveau futur, plus nature et plus mature.

Je ne souhaite à chacun de suivre ce chemin avec aisance et joie pour notre propre bonheur et celui de la Terre. Le jour où le « comprendre » disparaîtra et que l’homme choisira d’être l’espace expansif et co-créatif avec sa vie et la vie, un grand tournant existentiel sera présent. En attendant chaque pas pour se mettre au vert est un pas de géant.

Osez rêver grand et naturellement vous déposer dans le vert doux et enveloppant des bras de Mère Nature.

Respirez, expansez et savourez…mes ami(e)s verdoyant(e)s de lumière.

Nathalie, la Lokamata de ces bois.