Il est des journées où l’on a besoin de sentir la lumière…la lumière extérieure car les jours raccourcissent mais aussi sentir notre lumière intérieure illuminer notre journée et notre coeur. Pour ressentir la lumière sur notre monde, il est de notre responsabilité chaque matin de rallumer l’interrupteur et de nous mettre sur « on ». La position « on » serait l’équivalent de nous positionner sur le mode « conscience », de nourrir notre journée sur tous les plans, de ce recul conscient et d’y voir les lueurs au lieu de voir la noirceur. En ce temps d’Halloween, la noirceur est à l’honneur! Si vous regardez notre monde, vous vous rendrez vite compte que les médias nourrissent les peurs et les catastrophent qui ne sont qu’ombres. Prenez le temps de vous arrêter et d’observer combien votre vie quotidien peut être remplie de noirceur…Et puis? Apeurant, n’est-ce pas?
Comment dans votre journée, pourriez-vous dès maintenant, vous inviter à illuminer vos ombres pour amener la lumière sur/dans votre monde?
La magie réside dans de petits riens: un sourire, un merci, un beau paysage, l’enfant qui vous tient par la main, un regard complice ou encore vous nourrir de ce dont vous avez besoin…si simple et pourtant si loin de nous si la tête prend le dessus…et bien souvent, nous ne prenons pas le temps de nous nourrir de ce que nous avons le plus besoin. Quel dommage! heureusement la vie est patiente avec nous, elle nous apporte un tas d’expériences pour nous permettre chaque fois daller vers cette lumière qui nous habite. C’est avec gratitude qu’il est bon de s’accueillir là où nous en sommes.
Le monde a besoin de lumière comme vous, pour devenir plus rayonnant. Peu importe ce que l’on vit, il y a toujours une part de luminosité…une étoile dans le ciel pour nous guider.
En traversant le monde lors de mon prochain voyage, je me souhaite milles lumières sur mon chemin. Je me souhaite d’être ouverte à accueillir chaque expérience comme une nouvelle façon de voir et vivre la vie. Je me souhaite des trésors lumineux dans le regard de ces habitants, cultures et traditions. Je me souhaite partage et confiance.
Et vous que souhaiteriez-vous voir de lumineux dans votre monde maintenant ?
Je termine avec un extrait de « La nuit de feu » d’Éric-Emmanuel Schmitt: « Ma conception du voyage avait changé: la destination importe moins que l’abandon. Partir, ce n’est pas chercher, c’est tout quitter, proches, voisins, habitudes, désirs, opinions, soi-même. Partir n’a d’autre but que de se livrer à l’inconnu, à l’imprévisible, à l’infinité des possibles, voire même à l’impossible. Partir consiste à perdre ses repères, la maîtrise, l’illusion de savoir et à creuser en soi une disposition hospitalière qui permet à l’exceptionnel se surgir… »
Que vous partiez en voyage vers vous même ou à 10000 kms, je vous souhaite des lumières sur ce chemin de l’abandon…
Je vous remercie pour tout vos bon mots reçus avant mon départ, sachez qu’ils me touchent et restent dans mon coeur pour accueillir l’inconnu et les possibles de ce voyage vers le Népal.
NAMASTÉ, Lokamata